histoire de zémé

Histoire de Zéméryne

Chapitre 1

Il y a fort longtemps une petite elfe de sang est née, mesurant à peine 15 centimètre des doigts de pied aux bout de ses oreilles pointues. Elle a de très jolis yeux en amande d’un vert émeraude, une chevelure enflammée, une voix mélodieuse a faire danser le monde de la foret et un caractère bien trempé, arrogante et fière. On m’a prénommé Zéméryne.
Il faut savoir que mon père et ma mère sont des mages de génération en génération mais surtout je suis la petite fille du grand elfe que la cité ait connu depuis la nuit des temps. Il parait même qu’il aurait quelques pouvoirs magiques…
Mon meilleur ami se nomme Kolstys, c’est un tauren orphelin espiègle et très gourmand ! Il adore les petits gâteaux délicieux au chocolat que lui prépare ma bonne mère. Souvent on joue a colin-maillard, faire des collier de fleur et on va se promener comme des petits aventuriers en herbe dans les alentours de la cité et près du bois interdit…
Sans écouter les mises en garde de mes parents, voila ce qui arrive aux enfants qui n’écoutent pas…

La journée s'annonçait belle. On joue souvent à cache-cache et pour me cacher je me faufile derrière une vieille souche, à peine plus grosse que moi. Je la contourne, et que vois-je ? Un magnifique buisson très verdoyant je m’approche et hop…

J’attend un moment, au pied de cet arbre, je n’avait qu’une envie et une hâte de l’explorer, je grimpe et j’accède sur la branche, où il règne une pénombre que mes yeux d’elfe de sang parviennent a peine de percer.
Nul doute que l’arbre est jeune. Ses branches sont fines et noueuses, gracieuses comme celle d’une danseuse. Son feuillage est d’un vert de prairie et bien qu’il soit fourni, c’est le jour et la nuit.
J’effleure l’écorce du bout de mes doigts, passe de branche en branche, virevolte dans tous les sens, ivre de joie, mais je ne peux imaginer ce que l’arbre deviendra en grandissant…
La journée s’achève il va falloir penser a rentrer mais je n’arrive pas a retrouver le buisson, soudain je m’aperçois que Kolstys n’est pas avec moi, mon cœur se serre un peu a l’idée de ne plus le revoir… et je regarde autour de moi et je réalise que …

Mais où sont les animaux ?
Un arbre n’accueille pas seulement des oiseaux et des écureuils… et pourtant je n’en ai pas vu, aucune trace…Pourquoi ? Je m’inquiète et je ferai mieux d’essayer de savoir ce qu’il en est…

Au moment que je voulait quitter l’arbre je heurte brutalement quelque chose de fin, terriblement collant. Je me retrouve emprisonnée et effrayée, ne comprenant rien, je me débat et me piége d’avantage… mais que m’arrive t-il ? Je hurle pour alerter mon ami quand mon cri se bloque dans ma gorge.
La lune vient de percer, lui révélant l’horreur qui s’avance vers moi sur la dentelle de soie…
Une immense araignée, grosse et velue donc les yeux d’or froid reflète mon visage terrorisé, ses longues pattes chitineuses, tricotent vers moi à la vitesse de l’éclair. Un dard apparaît, sortant entre ses mandibules et me pique en plein cœur…
Avant de sombrer dans les ténèbre je crois voir une chose impossible… mais non c’est le poison qui envahit mes veines et qui me fait délirer.
Une larme coule sur ma joue à l’idée que je ne me réveillerai plus et que de ne pas avoir écouté les conseils de mes parents va me perdre à jamais…
Les heures passent et Kolstys poussée par la curiosité décide d’agir et se faufile à son tour dans ce buisson. Il ne peut rester là a contempler l’incroyable…
Ce trou béant que l’arbre puant a laissé dans la foret. L’odeur est encore là, tenace mais moins prononcé…
Kolstys apeuré.
« Incroyable ce trou et…mais ça n’existe pas un arbre qui disparaît. »
« La preuve que si » hulule sèchement la chouette qui n’aime pas les jérémiades.
« Ce n’est pas un arbre comme les autres » répond distraitement le loup.
« Ha ??? Et qu’a-t-il de particulier, à part qu’il pue comme un troupeau de putois ».
« Il pue oui ! Et ça c’est bien étrange ».
La chouette tourne sa tête dans tous les sens pour suivre les aller et retour du loup. Elle s’énerve.
« Alors ? »
Le loup relève le museau, s’assoit et se gratte la tête d’une patte, l’air perplexe…
« Je n’ai jamais vu ça. » grogne t-il…
« Vu quoi ? » Dis la chouette énervée.
« Mes amis, je crois bien que l’arbre marche et que ton amie Zéméryne est en danger ». Grogne le loup
« Un arbre qui marche, des animaux qui parlent, mon amie en danger ??? Le soleil aurait-il tapé trop fort sur mon crâne ces dernier temps ». Dis Kolstys.
« Pas plus que le tien », rétorque le loup.
La chouette soupire et quitte son perchoir pour survoler ses amis.
Mais dans la demi pénombre du sou bois, la chouette peut voir des traces étranges qui partent de l’ancienne place de l’arbre disparu.
Prenant son courage à deux mains, Kolstys suis les empreintes de l’arbre avec ses nouveaux compagnons… Soudain le loup s’arrête net, et vit le corps inerte de Zéméryne prisonnière de la toile de soie.

Les nuages touffus assombrirent la forêt et tachèrent un ciel spacieux, auparavant bleuâtre et translucide. Une colère envahie Kolstys, puis dans un halo de lumière, une farandole de cristaux de glace et d’un vent féerie, une chose surprenante et même inexplicable se produit, et dans une explosion d’éclair, l’englobe et le transforme en un ours féroce… hors de lui Il la charge et essaie de la balayer de sa patte, l’araignée bondie et s’accroche à une branche couverte de lichen.
Kolstys poursuivi sa bataille sans le moindre répit, toujours furieux, il rugit afin de l’intimider. Puis celle-ci crache sa toile en un bruit effroyable en sa direction. Même en se débattant le fil de soie épais continu a l’enrouler, après quelque seconde les ondes l’envahi, il est prisonnier du cocon. Fière d’elle, l’araignée laisse échapper un cri strident qui terrorise les animaux aux alentours…

Au loin un jeune elfe entend ce vacarme et s’approche. Il s’interpose devant la bête… cette ci attaque de son crochet acéré a une vitesse telle qui est impossible de l’esquiver. Un nuage de poussière s’élève de l’impacte du coup, l’araignée vit qu’il n’y avait rien sous sa patte velue, stupéfiée elle tourne la tête à la recherche de sa proie et le jeune elfe prononce des mots en thalésien que personne ne comprend, cet alors que le cocon explose en millier d’éclats de glace. L’araignée foudroyée par ses paroles est sous un bloc de glace, entre temps le loup dégage Zéméryne de ses crocs et l’emporte un peu plus loin. Le jeune elfe pose sa main sur Kolstys et le téléporte a l’endroit ou gît Zéméryne. Et hop…
Grâce à un pouvoir d’ancien arcanique ils sont télés portées dans le village du jeune elfe.
Par cette matinée brumeuse, qui la veille découlait d’une longue bataille, le soleil enflammé, étalait son voile chaleureux, et clairsemait sa lumière dans les moindres recoins.
La lumière qui me réveillait d’ordinaire, et les rayons solaires, qui caressait ma peau, m’abandonnaient insensiblement. Tout à coup des picotements s’installèrent dans mon corps, m’enveloppèrent, et me poussèrent à me lever, à la manière d’une somnolente rêveuse. La peur me reprit, je ne savais pas si je rêvais ou si c’était la réalité, j’avais envie de fuir et en même temps j’étais attiré. Dans un nuage de brume, une dame blanche se retourna et je vis que c’était l’ange de la mort, je ne pensais qu’a une chose me sauver, mais comment !...
Ma mémoire ne me retraçait pas le danger que j’avais couru. Je ne me souvenais mais obstinément que d’une chose et c’était d’avoir entendu, parmi les fracas du désastre, une sorte d’appel, comme celui de mon ami Kolstys.
Quand je décidais enfin de regarder derrière moi, je sentis le sol se dérober sous mes pieds. Je me réveillais en sursaut et instinctivement je regardais Kolstys qui était là, me tenant la main. Il me sourit et m’embrassa pour la première fois sur la joue. Mais je restais de longues minutes à le regarder. Mais voilà, je sentais couler en moi quelque chose de maléfique.
Mais le plus bizarre, c'est que j’ai l'impression d'être une créature venue de l'imaginaire...
Non, je ne suis pas persuadée ! Je ressent en moi une force telle que je n'avait jamais ressentit au par avant... Ce qui est certain, pourtant, c’est que la mort ma manqué, ce jour là.


merci et mettez vos critique

amicalement zémé...

Au début tu dis une voix mélodieuse, mais tu en est sure ??

"c’est que la mort ma manqué, ce jour là."



domage :/

^^